Le cinéma est certainement l’un des outils de sensibilisation les plus efficaces dont les sociétés humaines se soient dotées. Et sans surprise, il y a de nombreux films qui traitent de l’autisme avec plus ou moins de succès. On comprend donc sans peine l’importance qu’il y a à traiter de l’autisme de façon précise et en donnant des explications claires pour éduquer le plus grand nombre possible.
Parmi les films qui parlent d’autisme, il y a ceux qui s’y prennent plutôt bien et ceux qui échouent lamentablement. Dans la première catégorie, celle des films qui apportent une réelle valeur ajoutée, on retrouve des titres comme Neurotypical (2010), The Autism Puzzle (2003) ou encore My Name is Khan (2010). Autant de films et documentaires qui présentent clairement les troubles autistiques et qui parviennent à présenter les personnages atteints d’autisme comme des protagonistes auxquels on peut se rattacher.
D’autres films moins réussis comme The Accountant (2016), qui caricature presque le personnage autiste joué par Ben Affleck. Précisons tout de même que son diagnostic est plus un bonus qu’un argument narratif dans ce film. Un des problèmes du film est qu’il donne le sentiment que le protagoniste autiste fait presque semblant. Il a l’air d’être peu sincère et ses comportements se rapprochent plus de ceux d’un sociopathe dénué du moindre sentiment, que d’une personne sur le spectre autistique.
Les films ont contribué à faire évoluer l’appréciation populaire que les gens ont de l’autisme. Et surtout, ils ont permis de faire la différence entre handicap et intelligence. Car, précisons-le, beaucoup de personnes autistes qui sont considérées comme étant handicapées, font preuve d’une très grande intelligence. Le tout est de pouvoir les aider à canaliser cette intelligence efficacement.